Se déplacer au Sri Lanka

Se déplacer au Sri Lanka est assez simple : il y a de nombreuses de lignes de bus, à combiner avec le train, lent mais plus sécurisé avec en prime de magnifiques paysages., le tuk-tuk et la location de voiture avec chauffeur.

Nous avons testé les quatre...

La voiture avec chauffeur

A notre arrivée à l'aéroport de Negombo, un chauffeur nous attendait (et ça c'est drôlement chouette quand on atterrit à 4H30 du matin et qu'on n'a pas à se soucier de trouver le bon bus ou un taxi...), pour nous conduire dans le Triangle Culturel. Il est notre chauffeur pendant une semaine.  

La conduite est sûre, il nous emmène là où nous voulons, nous attend, nous conseille, nous trouve des sites hors des sentiers battus. Dans le Triangle Culturel, c'est certainement le meilleur moyen de se déplacer.  Après le Triangle Culturel, nous avons visité Dambulla, Kandy, Nuwara Eliya. Chaque fois, nous avons eu des hébergements correspondant à ce que nous avions demandés. En effet, lorsque nous l'avons contacté, avant le voyage, il nous a proposé d'organiser la semaine complète, et c'est assez reposant ! Bien que ça ne soit pas trop notre façon de voyager, mais se laisser porter de temps en temps n'est pas si désagréable.

Coordonnées de notre chauffeur : Bandula, de la compagnie Achini Travel and Tours : sahabandula@gmail.com et son site internet . Nous sommes vraiment satisfaits de sa prestation, car nous ne voulions pas être envahis par un guide, et il a su parfaitement s'ddapter à notre demande. Les échanges par mail, avant notre voyage, se faisait en anglais.

Le train

Après une semaine à se laisser "porter", notre chauffeur nous a déposés à la gare de Nuwara Eliya. Nous avons hâte de faire le trajet à travers les plantations de thé, jusqu'à Ella. Le trajet en train est long, les trains n'avancent pas très vite, mais nous avons le temps et les paysages sont magnifiques, alors nous en profitions pour mieux découvrir ce pays. 

A chaque arrêt, des marchands ambulants proposent fruits, beignets et autres mets appétissants ; mais nous préférons ne pas nous laisser tenter, nous craignons en effet pour nos estomacs. Le train est une bonne alternative aux cars, certes ils sont moins rapides et peu confortables, en revanche tellement plus sûrs ! Nous sommes bien contents malgré tout d'arriver à Ella !

Notre second trajet en train se fait depuis Weligama jusqu'à Galle, sur la côte sud. Le trajet nous semble encore plus long que le précédent, on se demande même si faire le trajet à pied ne serait pas plus rapide ! Heureusement, la vue sur la côte est superbe ! 

Le bus

L'effet bus...

Nous n'avons pas toujours eu le choix entre le bus et le train... Alors, nous l'avons donc pris, à contre coeur, entre Ella et Kataragama ; puis Kataragama et Mirissa et finalement entre Galle et Negombo avec changement au pas de course à Colombo.  Une chose est sure : le bus rallie un point à un autre en un temps record... mais nous aurions préféré parfois qu'il soit un peu moins rapide. Car rouler à 12O sur une petite route limitée à 90, voir l'éléphant au loin qui traverse, ne pas ralentir, mais se déporter sur le bas côté de la route... est chose courante au Sri Lanka. Nous étions bien pâles lors de ce trajet, et bien silencieux... Il est vrai que dans le Guide du Routard, les bus du Sri Lanka sont décrits comme des "cercueils ambulants", les chauffeurs se lançant dans de "véritables slalom de compétition". Nous sommes vivants, en rions maintenant, mais très sincèrement, lors de ces trajets, nous n'étions vraiment pas fiers. Le pire fut sans aucun doute celui entre Ella et Kataragama. 

Le côté "amusant" de ces trajets, est la gare routière : un bazar sans nom ! Aucune indication, des bus partout, des gens qui crient pour annoncer le départ... et nous au milieu, essayant de nous y retrouver ! Et nous avons chaque fois réussi à monter dans le bon bus ! En effet, les gens sont souriants et nous renseignent gentiment. 

Alors, comme il faut toujours voir le bon côté des choses, cette expérience aura été "enrichissante" ! D'autant que lors ce trajet crispant, une sri lankaise qui voyageait debout (elle avait refusé notre place assise), nous a confiés sa petite fille jusqu'à ce que nous arrivions... Une jolie confiance...

Le Guide du Routard indique qu'il existe des bus gouvernementaux, les rouges. Ceux-ci passent le contrôle technique et les chauffeurs sont un peu plus prudents.... Ah... 

Le Tuk-Tuk 

Très pratique sur de courtes distances, comme entre Mirissa et Polhena, où il nous aura fallu en prendre  un car le chauffeur du bus n'avait pas compris que nous voulions descendre à Polhena et non 10 km plus loin.